Les ouvriers sécheurs belges.
Le travail à la sécherie était réalisé par des ouvriers saisonniers belges qui faisaient la saison d’hiver dans les sécheries et qui étaient souvent maçons dans leur pays pour le reste de l’ année. Ce travail était très pénible à cause de la chaleur. Il fallait constamment retourner les cossettes à la pelle sur les platines (15 tonnes avant séchage par jour) et ce, par une très forte température. Chaque sécherie employait quatre ou cinq ouvriers. Ceux-ci en raison de la chaleur travaillaient en sabots, torse nu et vêtus d’une sorte de jupette.
Ouvriers belges au travail dans une sécherie
Les Belges logeaient une annexe du séchoir dans des conditions rudimentaires.
De gauche à droite: le séchoir, la machinerie, le magasin à cossettes, le logement des belges
Un lit utilisé à cette époque
A leur arrivée, un cochon était
tué puis mis au saloir. Il constituait la base de leur alimentation pour la
saison de travail.
Le matin, ils préparaient des racines de chicorée. Vers 11 heures, l’un d’eux
allumait les fours à coke et préparait le repas. L’
après-midi, le soir et une partie de la nuit étaient consacrés au
séchage .Néanmoins, ce sont souvent les mêmes ouvriers qui revenaient.
Il faut préciser que leur salaire était motivant . Ils étaient souvent payés
à la tonne de cossettes produites. Le taux de change du franc belge et du franc
français les faisait gagner du simple au double.
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