A la sécherie
Chargés de racines, les chariots
étaient pesés dès leur arrivée et on faisait immédiatement la tare pour
déterminer le poids de terre.
1)La tare
On plaçait 25 kg de racines dans une sorte de panier métallique que l’on faisait tourner dans l’eau
afin que la terre se dégage et s’ élimine. On laissait égoutter et on
repesait. On obtenait ainsi le poids net de chicorée.
2)Déchargement
Les racines étaient déposées en tas dans un parc où elles attendaient le
moment d’ être traitées.
Le lavage
Une vis d’ Archimède montait les racines dans un réservoir où circulait une
grande quantité d’eau.
Dans celui-ci ,un bras muni de grosses pales mécaniques agitait vigoureusement les racines . Elles étaient ensuite secouées et égouttées puis acheminées vers le coupe-racines.
Le coupage
Le coupe-racines comprenait une table animée d’un va et vient et un couteau
qui coupait les racines en cossettes (morceaux).
Les morceaux étaient ensuite montées au séchoir au moyen d’une chaîne à
godets.
Le séchage
Le séchoir comprenait des fours à coke au rez de chaussée et 2 ou 3 étages.
A chaque étage, les planchers étaient remplacées par des tôles
perforées : les platines. Les trous permettaient le passage de la chaleur
qui montait des fours. Les cossettes restaient 12 heures sur la platine
supérieure puis le même temps sur les autres platines inférieures.
Les
cossettes étaient retournées plusieurs fois à la pelle dans une température
allant de 50° à 80°.
La consommation de coke était d’environ 55 kg pour 100 kg de cossettes.
Après leur passage sur les platines, les cossettes avaient perdu 75% de
leur poids en eau. Elles avaient la forme d’une grosse frite.
Le stockage
Les cossettes ne devaient pas être traitées tout de suite après le séchage.
Afin d’ assurer une meilleure qualité de la chicorée, elles restaient trois
mois dans un bâtiment qu'on appelait le "magasin à cossettes".
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